ABBANDONATA
CANTATES ITALIENNES DE HAENDEL
soprano, 2 violons, violoncelle, clavecin • création 2019
A tout juste vingt ans, Handel, virtuose hors pair, est déjà organiste à la cathédrale de Halle, en Allemagne. Il entame alors un voyage en Italie, où il rencontre et joue avec Scarlatti et Corelli dont l’orchestre rivalise avec celui de Lully.
En quatre ans, Haendel va écrire plus de cent cantates, dont certaines préfigurent ses plus grands opéras. “Abbandonata” présente trois cantates emblématiques du Haendel italien. Pour compléter ce programme, deux sonates en trio pour deux violons et basse, la formation instrumentale la plus emblématique de l’ère baroque. • Haendel : Alpestre Monte HWV 81 (Incantation adressée aux monts alpins) • Corelli : Sonata III op. 4 (Souvenirs de la rencontre entre Corelli et Haendel) • Haendel : Armida abbandonata HWV 105 (Mouvements de l’âme d’Armide) • Haendel : Sonata HWV 393 (Ode à la mélancolie) • Haendel : Tu fedel ? Tu costante ? HWV 171 (Panache d’une femme trompée) |
ORPHEE
L'OPERA DE GLUCK EN VERSION DE CHAMBRE
1 danseuse, 6 chanteurs, 6 instrumentistes • création 2016
'Cave Carmen' : 'Prenez garde au chant' d'Orphée, qui charme celui qui l'écoute... Loin de celui des sirènes, il subjugue sans manipulation ni violence. Orphée, l'anti-barbare, incarne la civilisation ; sa musique humanise, elle adoucit par la grâce harmonieuse de l'art. Il persuade les monstres par sa lyre apollinienne.
L'ensemble Opalescences propose une version de chambre de l’Orphée et Eurydice de Gluck, mise en scène par Saskia Salembier. Le rôle d’Eurydice est confié à une danseuse soliste qui répond de tout son corps au chant d’Orphée. Les costumes d’Alain Blanchot, les chorégraphies d'Akiko Veaux, et la scénographie signée par l'architecte Geoffrey Desplaces accompagnent la narration sous forme d'un parcours initiatique. Ce spectacle a reçu le soutien du théâtre du Bordeaux, du Festival de Pontoise, du théâtre de Collégiens, du théâtre de Bailly-Romainvilliers, du festival Jean de Lafontaine. >> écouter << |
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'ELEVEZ-VOUS JOYEUSEMENT'
CANTATES POUR LE TEMPS DE L'AVENT DE BACH
4 chanteurs, 2 violons, alto, violoncelle, hautbois, orgue
Bach nous a laissé plus de deux cents cantates… quand on en découvre une nouvelle, on s’émerveille, on découvre systématiquement un chef d’œuvre ! Créées pour servir l’office religieux et commenter les lectures du jour, chacune de ces cantates nous invite à toucher du doigt l'âme et les sentiments humains, dans toute leur plénitude, leur profondeur et leur spiritualité.
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• Cantate "Schwingt freudig euch empor" (élevez-vous joyeusement)
• Sinfonia et Coro "Ich hatte viel Bekümmernis" (mon coeur était plein d'affliction) • Sinfonia (BWV196) • Cantate "Bereitet die Wege" (préparez les chemins, préparez la voie) |
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Ce programme de cantates est, autant que possible, interprété avec un grand orgue, instrument central de la musique sacrée, qui par la dimension de ses tuyaux, la variété de ses registres et la profondeur de son pédalier donne une assise à l’ensemble instrumental impossible à imiter avec un orgue positif.
JE N'INTERROGERAI PAS LE CIEL ET LA TERRE
BUXTEHUDE, BIBER ET LE STILUS FANTASTICUS
soprano, deux violons, orgue • création 2017
Qui était donc Dietrich Buxtehude ? Qu’est-ce qui a pu tant attirer le jeune Johann Sebastian Bach, âgé d’une vingtaine d’années pour qu’il se rende à pieds depuis Arnstadt jusqu’à Lübeck pour l’écouter ? Ce ne sont pas loin de 400 kilomètres, et ce voyage lui coûtera son poste d’organiste… Etait-ce les Abendmusiken, la série de concerts sacrés qu’il organisait pendant le temps de l’Avent ? Etait-ce les grandes orgues d’Allemagne du Nord, si imposantes et brillantes ? Probablement étaient-ce avant tout le talent et le génie de Buxtehude, qui marquèrent tant Bach et qui continuent toujours de nous fasciner. Quelle liberté, quelle énergie, quelle fantaisie ! |
• Dietrich Buxtehude, cantate „Herr, wenn ich nur dich habe“ BuxWV 38
• Johann Rosenmüller, Sonate en mi • Dietrich Buxtehude, Cantate „Herr, auf dich traue ich“ BuxWV 35 Passacaglia Cantate „Wenn ich nur dich habe“ BuxWV 39 • Heinrich Biber, Partia VI extraite de « l’Harmonia artificioso-ariosa » |
Ce programme de cantates est, autant que possible, interprété avec un grand orgue, instrument central de la musique sacrée, qui par la dimension de ses tuyaux, la variété de ses registres et la profondeur de son pédalier donne une assise à l’ensemble instrumental impossible à imiter avec un orgue positif.
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Programmes en duo avec Saskia Salembier & Marc Meisel
L’ensemble Opalescences s’appuie sur la collaboration artistique entre Saskia Salembier et Marc Meisel pour construire et faire évoluer l’identité artistique de l’ensemble. Dotés de compétences, d’imaginaires et de sensibilités très complémentaires, ils peuvent ainsi - main dans la main - réaliser l’idéal baroque de la double direction, collaboration entre un Konzertmeister et un Kapellmeister ; le Konzertmeister dirigeant du violon l’orchestre, le Kapellmeister se chargeant du clavecin de diriger la scène et les chanteurs. De ce travail quasi quotidien sont nés plusieurs projets en duo. |
LES CANTATES IMAGINAIRES
VOYAGE SPIRITUEL DANS L'UNIVERS DES CANTATES DE BACH
Mezzo-soprano & grand orgue • création 2022
Pour élaborer ce programme, Saskia Salembier et Marc Meisel ont patiemment apprivoisé le considérable corpus d’airs de cantates de Bach. En lisant ces mille chefs-d'œuvre, leur est venue l’idée de les présenter sous un éclairage différent de celui pour lequel ils ont été composés.
La transcription est un moyen de mettre en lumière des aspects cachés de l’écriture, et loin d'appauvrir l’original, elle peut faire apparaître la musique sous un jour nouveau. Il a donc semblé important que la transcription ne retire rien de l’épaisseur originale de la partition, et qu'elle soit suffisamment idiomatique pour sembler avoir été écrite originellement pour orgue et voix.
Bach lui-même publie en 1748 les Sechs Chorale von verschiedener Art, couramment appelés Chorals Schübler, une collection de transcriptions de cantates pour l’orgue. Le fait que Bach ait payé lui-même un maître graveur afin d'éditer cette œuvre indique l’importance qu’il accordait à ce travail de transcription et de diffusion de ses cantates. Peut-on rêver meilleur modèle ?
L’utilisation du grand orgue s’est naturellement imposée. Il n’est pas inutile de rappeler que le grand orgue était l’instrument central servant à l’exécution des cantates et des oratorios. Il apportait à l’ensemble non seulement une base sonore essentielle à son équilibre mais également une variété de couleurs incroyables, qu’un orgue positif ne peut malheureusement pas imiter !
Les airs de cantates sont écrits pour différentes tessitures vocales, et Bach ne les a pas distribués au hasard ! Il confie par exemple les propos de Jésus ou les airs guerriers à la basse tandis qu’il donne au soprano les airs lumineux et angéliques. Pour autant, Bach ne s’interdit pas d’adapter des airs d’une tessiture vers une autre, comme c’est le cas de la cantate Ich habe genug, dont il nous est parvenu trois versions (pour soprano, alto et basse). Aussi, la tessiture n'a pas été retenue comme critère de sélection des airs, et Saskia Salembier prêtera indifféremment sa voix à des pages écrites pour soprano, alto, ténor ou basse. Ce choix permet de proposer au public un cheminement à travers toute la palette rhétorique du compositeur.
Enfin, les artistes ont décidé de ne pas suivre un ordre liturgique mais de tisser de nouveaux liens entre les pièces, créant ainsi des Cantates Imaginaires.
La transcription est un moyen de mettre en lumière des aspects cachés de l’écriture, et loin d'appauvrir l’original, elle peut faire apparaître la musique sous un jour nouveau. Il a donc semblé important que la transcription ne retire rien de l’épaisseur originale de la partition, et qu'elle soit suffisamment idiomatique pour sembler avoir été écrite originellement pour orgue et voix.
Bach lui-même publie en 1748 les Sechs Chorale von verschiedener Art, couramment appelés Chorals Schübler, une collection de transcriptions de cantates pour l’orgue. Le fait que Bach ait payé lui-même un maître graveur afin d'éditer cette œuvre indique l’importance qu’il accordait à ce travail de transcription et de diffusion de ses cantates. Peut-on rêver meilleur modèle ?
L’utilisation du grand orgue s’est naturellement imposée. Il n’est pas inutile de rappeler que le grand orgue était l’instrument central servant à l’exécution des cantates et des oratorios. Il apportait à l’ensemble non seulement une base sonore essentielle à son équilibre mais également une variété de couleurs incroyables, qu’un orgue positif ne peut malheureusement pas imiter !
Les airs de cantates sont écrits pour différentes tessitures vocales, et Bach ne les a pas distribués au hasard ! Il confie par exemple les propos de Jésus ou les airs guerriers à la basse tandis qu’il donne au soprano les airs lumineux et angéliques. Pour autant, Bach ne s’interdit pas d’adapter des airs d’une tessiture vers une autre, comme c’est le cas de la cantate Ich habe genug, dont il nous est parvenu trois versions (pour soprano, alto et basse). Aussi, la tessiture n'a pas été retenue comme critère de sélection des airs, et Saskia Salembier prêtera indifféremment sa voix à des pages écrites pour soprano, alto, ténor ou basse. Ce choix permet de proposer au public un cheminement à travers toute la palette rhétorique du compositeur.
Enfin, les artistes ont décidé de ne pas suivre un ordre liturgique mais de tisser de nouveaux liens entre les pièces, créant ainsi des Cantates Imaginaires.
OPERA FRANCAIS A L'ORGUE
OUVERTURES, AIRS ET DANSES DE JEAN-PHILIPPE RAMEAU
Mezzo-soprano & grand orgue • création 2018
Ce programme est construit en forme de petit opéra français autour du personnage de Phèdre dans Hippolyte et Aricie de Rameau. Après l’ouverture se succèdent danses, ritournelles et airs.
Rameau a été organiste toute sa vie… et pourtant il ne nous a pas laissé une seule pièce pour orgue. Avec ses multiples claviers et ses couleurs orchestrales, l’orgue français est pourtant une invitation à la théâtralité. Ecoutez un trio sur le cromorne et le cornet et vous entendrez le trio d’anches de l’orchestre. Tous les ingrédients sont réunis pour amener la musique de Rameau à la tribune : la voix peut rayonner aux côtés de l’orgue-orchestre !
Rameau a été organiste toute sa vie… et pourtant il ne nous a pas laissé une seule pièce pour orgue. Avec ses multiples claviers et ses couleurs orchestrales, l’orgue français est pourtant une invitation à la théâtralité. Ecoutez un trio sur le cromorne et le cornet et vous entendrez le trio d’anches de l’orchestre. Tous les ingrédients sont réunis pour amener la musique de Rameau à la tribune : la voix peut rayonner aux côtés de l’orgue-orchestre !
SEI SOLO
DIALOGUE AUTOUR DES SONATES ET PARTITAS DE BACH
violon & clavecin • création 2018
‘Sei Solo’ : c’est ainsi que Bach nomme ses sonates et partitas pour violon seul. Mais ‘six solos’ devrait se dire ‘sei soli’ en italien, alors que ‘sei solo’ signifie : ‘tu es seul’. Est-ce un message caché ? Que signifierait-t-il ? Que l’interprète se retrouve seul pour jouer au violon, non seulement une mélodie, sa basse, mais même des fugues à cinq voix… avec seulement quatre cordes ? Que Bach, suite à la mort de sa première épouse Maria Barbara se retrouve seul pour élever ses enfants ? Que l’homme est seul face à Dieu et face à la mort ?
Ce programme est construit en miroir : d'un côté la version originale pour violon et de l'autre des transcriptions pour clavecin provenant de l’entourage de Bach. Aussi, nous n’avons pas résisté au plaisir de mettre en perspective la fameuse chaconne avec notre propre transcription, suivant humblement les pas de certains grands noms : Mendelssohn, Brahms, Busoni, ou plus récemment Leonhardt. |
AVEC ACCOMPAGNEMENT DE VIOLON
L'ART DE LA SONATE FRANÇAISE POUR VIOLON ET CLAVECIN
violon & clavecin • création 2017
Un grand nombre d’opus a été composé pour le clavecin avec accompagnement de violon, formation qui aboutira au 19ème siècle à la sonate pour violon et piano. Parmi eux, certaines pépites méritent d’être exhumées et de prendre place au côté d’œuvres déjà renommées. C’est le cas de celles du premier compositeur en France à avoir écrit pour cette formation : Mondonville qui avec son opus 3 en 1734 ouvre le bal, avec des sonates d’une texture très raffinée. Il inspire Rameau qui publie ses pièces de clavecin en concert quelques années plus tard. On connaît moins Louis-Gabriel Guillemain, élève de Leclair et violoniste brillant, ou encore Jean-Baptiste Cardonne, élève de Colin de Blamont, dont les idées musicales toujours percutantes, synthétisent les différents courants musicaux de son temps : le ramisme, la symphonie naissante, et le Sturm und Drang.
UNE HEURE AVEC MOZART
SONATES, LIEDER, AIRS D'OPERAS
violon/chant & piano • création 2019
description à venir...
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